«Bau Tre, ‘‘Elogio di un ombra’’» Date de composition: 2015. 7.5.2015 Temple Grignan, Marseille, Festival Les Musiques Pour saxophone baryton et dispositif électroacoustique. Dédié à Joël Versavaud. Création, commande du gmem-CNCM-marseille. «Bau tre» fait partie d’une suite de trois pièces de musique mixte pour saxophone (les deux premières respectivement pour soprano et ténor), écrites pour le saxophoniste Joël Versavaud. «Der Bau» en allemand signifie «construction» (dans sa signification architecturale), un mot qui ramène évidemment à l’école du «Bauhaus» (école d’art et design allemande du début du XXe siècle) où der Bau est le stade ultime d’un processus de création. Le travail de composition de «Bau tre, Elogio di un ombra» a été accompagné de la découverte/étude de l’œuvre d’un artiste phare du XXe siècle lié au Bauhaus, Lazlo Moholy-Nagy (1895-1946), notamment de ses recherches sur les compositions lumineuses et sur le «photogramme» (photos sans appareil) qui l’accompagneront des années 1920 jusqu’à sa mort. Une des préoccupations artistiques de Moholy-Nagy est de «donner forme et mouvement à la lumière projetée dans l’espace». Dans son travail, la lumière devient facteur formel primaire qui crée l’espace et le mouvement. Une libre analogie entre sonore et visuel (entre spectre sonore et spectre lumineux), qui m’a amenée vers une réflexion musicale. Le son et la lumière comme matériaux à sculpter, la projection dans l’espace, le mouvement, le contraste du clair-obscur et les différentes nuances d’intensités d’un même matériau, sont tous des facteurs qui m’ont dirigé vers un «jeu d’ombre et lumière» . Grâce à un instrument au son «plastique» et malléable, aux timbres et possibilités étendus, un lent flux musical se construit, construit, éclairci d’intensités sonores qui jaillissent de l’obscurité pour se combiner ou disparaître projetées dans l’espace. 7.5.2015 Festival Les Musiques - GMEM - CNCM, Marseille Joël Versavaud - Saxophone Baryton

Cette petite pièce fait partie de "Musica Plastica", un ensemble de pièces pédagogiques composées pour les musiciens de la classe des terminales musique du Lycée Thiers, à l’issu d’un Atelier de création commencé en octobre 2016. Le but de cet atelier a était de sensibiliser les jeunes musiciens à la « musique de création contemporaine » à travers un travail d’écoute, de réflexion sur le rapport entre signe et son, de pratique de l’improvisation, de réflexion historique. L’atelier a voulu surtout être un moyen d’expression, d’invention, de confrontation et d’échange, de jeu d’ensemble et de création partagée. « Con un soffio » est un chemin lent qui amène les quatre musiciennes à un dialogue fait de souffle et de bruit, jusqu’au cœur du son. Chloé SILVESTRI : hautbois Diane GAUTHIER : violon Alice ANIKSZTEJN : guitare Elisa BALAKIAN : violoncelle Catherine Lambert - Direction

Per i Timpani pour timbales et live electronics Dans cette pièce je recherche un jeu de timbres entre l'instrument et l'électronique à travers un processus de libre imitation entre les parties. Le musicien emploi un jeu percussif et melodique accompagné des trames électroniques et des ponctuations jouez en directe. 2015 Nuits d'étè au Palais Carli Cnrr de Marseille Alexandre Régis - Timbales

Ein LichtSpiel « Swartz, Weiss, GrAu » Un film expérimental de Lazlo Moholy-Nagy, 1930. Musique - Nicolo Terrasi, juin 2013. Dans son « jeu de lumière », Moholy-Nagy utilise la sculpture métallique qui réalisa à la fin des années 20 quand il enseignais au « Bauhaus », le « Licht-Raum Modulator » (modulateur d'espace lumière), une sculpture en métal d'aspect technologique et qui utilise le mouvement électrique et la lumière artificielle. Moholy-Nagy parle, à propos de son film, de : « Superpositions d'objets métalliques et d'ombres Lumière crue dans un mouvement lent, accéléré, ralenti, inversé (...)Image positive et négative, éblouissement, prismes qui se défont sans cesse (...)Mouvements, grilles étranges qui se déplacent (...)Filtres "ivres", barreaux, éclairs lumineux, mouvants, aveuglants (...)Spirales tournoyantes, qui toujours reviennent. Toutes les formes solides se dissolvent en lumière ». Moholy--Nagy utilise la lumière filtrée comme facteur formel primaire qui crée l'espace et le mouvement. Dans la « construction » de la musique je me suis laissé guider par les contrastes lumineux, les nuances filtrées (noir, blanc et gris) et le rythme des images dans un processus de transformation continue du matériau sonore éclaircit dans un spectre 'lumineux' medium/aigu.

Musica Plastica est un ensemble de pièces composées dans le cadre du projet "Musique de création contemporaine au Lycée" pour les musiciens de la classe des terminales musique du Lycée Thiers, Marseille, à l’issu d’un Atelier de création commencé en octobre 2016. Le but de cet atelier a était de sensibiliser les jeunes musiciens à la « musique de création contemporaine » à travers un travail d’écoute, de réflexion sur le rapport entre signe et son, de pratique de l’improvisation, de réflexion historique. L’atelier a voulu surtout être un moyen d’expression, d’invention, de confrontation et d’échange, de jeu d’ensemble et de création partagée. Comme une matière plastique, la musique devient malléable et peut prendre les formes les plus disparates. La première pièce, qui donne le titre au projet, « Musica Plastica », est une partition qui explore un univers de signes et gestes musicaux ; la notation graphique permet aux interprètes de chercher une dimension de l’écoute et d’interaction peu habituelles dans la lecture de la partition traditionnelle. Commande Musicale du GMEM-cncm Marseille. 2017 4 Avril 2017 Salle Musicatreize, Marseille Volga COUPARD : flute traversière Chloé SILVESTRI : hautbois Alice ANIKSZTEJN : guitare Pablo ARONI : guitare Diane GAUTHIER : violon Sarah OUZEN: violon Elisa BALAKIAN : violoncelle Pauline GAUTHIER : contrebasse Henri GODIAN : piano